Joana Gomes
J’ai toujours préféré l’écriture à la parole, elle me pousse à me découvrir moi-même, à faire connaître mon entité et à me livrer bien plus que je ne le ferais jamais verbalement.
Croyant toujours à la puissance des mots, j’ai trouvé un égaiement dans les mots, quand mes journées s’avérait trop pénibles.
L’écriture m’aiderait à me sentir accomplie, bienheureuse, frémissante et vraiment chanceuse, comme si j’endossais un autre habit.
Quand je n’écris pas, je suis en manque, je me sens malheureuse, brisée, triste et j’ai le pressentiment de passer à côté de ma vie.
Les mots ne font pas de bruit, ils se gribouillent, une histoire doit être conçue dans le silence et dans l’exactitude.
Écrire pour moi était et l’est toujours un besoin essentiel, une consolation et la façon de dire que quelque chose n’allait ou ne va pas dans mon cœur et dans ma vie…